

La chenille processionnaire du pin (Thaumetopea pityocampa) est un insecte dont la prolifération constitue une menace pour la santé humaine. En France, le décret n°2022-686 du 25 avril 2022 l'a inscrite dans la liste des espèces nuisibles à la santé publique. Ce décret impose aux préfets de département de définir, par arrêté préfectoral, les mesures de gestion à mettre en œuvre sur leur territoire pour lutter contre cette espèce.
Les mesures préconisées incluent la surveillance de la présence des chenilles, la prévention de leur développement, la destruction des nids, et l'information du public sur les risques sanitaires associés. Les propriétaires, locataires, exploitants et gestionnaires de terrains sont tenus de mettre en œuvre ces mesures dans les délais définis par les arrêtés préfectoraux. Par exemple, certaines communes imposent l'enlèvement mécanique des nids avant la mi-mars et des traitements préventifs avant fin septembre.
Il est recommandé de consulter les arrêtés préfectoraux spécifiques à votre département pour connaître les obligations précises en matière de lutte contre la chenille processionnaire du pin. Ces documents sont généralement disponibles sur le site de la préfecture ou auprès des services municipaux.
Les chenilles processionnaires possèdent des poils microscopiques contenant une toxine appelée thaumétopoéine. Ces poils, dispersés dans l’air ou au contact de la peau, peuvent entraîner :
Chez les humains :
- Des éruptions cutanées, des démangeaisons ou des rougeurs.
- Des troubles oculaires en cas de contact avec les yeux.
- Des réactions allergiques sévères comme des difficultés respiratoires.
Chez les animaux (notamment les chiens) :
- Des gonflements de la langue pouvant entraîner des difficultés respiratoires.
- Une intoxication sévère si les poils sont ingérés.
Les hivers plus doux favorisent la prolifération de ces insectes. Les nids sont plus nombreux, augmentant ainsi les risques pour les populations et l’environnement.Cliquez sur le bouton modifier pour changer ce texte. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.
En réponse à ces dangers, le décret n°2022-686 fixe des mesures obligatoires et recommandées pour limiter l’exposition des populations aux chenilles processionnaires du chêne et du pin.
L’arrêté s’applique :
Tous les départements de France métropolitaine où le climat est favorable à la prolifération des chenilles processionnaires du pin sont concernés par des mesures de gestion. Ces régions incluent principalement :
1. Le sud de la France :
2. Les régions du centre et ouest de la France :
3. Les zones à progression vers le nord :
La propagation de ces chenilles dépend des conditions climatiques et écologiques. Certaines années, elles sont signalées dans des départements non traditionnellement touchés. Les arrêtés préfectoraux locaux précisent les mesures à appliquer en fonction du niveau d'infestation.
Pour savoir si votre département est concerné, il est recommandé de consulter le site de votre préfecture ou les cartes de suivi disponibles auprès de l'ONF (Office National des Forêts) ou des agences de santé publique locales.
Ces mesures incluent tout d’abord une surveillance rigoureuse des zones concernées. Il est essentiel d’identifier les arbres infestés et de localiser les nids dès l’automne pour anticiper les interventions nécessaires. La prévention repose aussi sur l’information des populations, notamment en sensibilisant les habitants et les usagers des zones touchées.
En termes de lutte active, plusieurs méthodes sont prévues. Le retrait manuel des nids constitue une solution efficace lorsqu’il est réalisé à l’automne ou en hiver, avant que les chenilles ne libèrent leurs soies urticantes. Les nids doivent être enlevés avec précaution en utilisant des équipements adaptés, puis détruits conformément aux directives locales. L’installation d’éco-pièges est une autre méthode préventive qui permet de capturer les chenilles au printemps, lorsqu’elles descendent des arbres pour s’enfouir dans le sol.
En complément, des traitements biologiques à base de Bacillus thuringiensis peuvent être utilisés pour limiter la prolifération des chenilles tout en respectant l’écosystème environnant. Enfin, un entretien régulier des zones à risque, comme le débroussaillage et le nettoyage des espaces boisés, aide à réduire les conditions favorables à leur propagation.
L’arrêté met également l’accent sur la sensibilisation des citoyens. Informer la population sur les risques des chenilles processionnaires et sur les mesures à adopter est une composante essentielle pour garantir une gestion collective efficace de ce problème.
Le décret n°2022-686 est essentiel pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il représente un véritable levier pour protéger la santé publique. En limitant les contacts entre les populations et les chenilles processionnaires, et notamment leurs soies urticantes, il permet de prévenir des risques de réactions allergiques sévères et de complications pouvant entraîner des hospitalisations. Cela réduit donc considérablement la pression sur les services de santé et minimise l’impact des infestations sur la qualité de vie des habitants.
Cet arrêté répond également à un enjeu écologique crucial. En priorisant des méthodes de gestion mécaniques et biologiques, telles que le retrait des nids et l’utilisation de traitements naturels comme le Bacillus thuringiensis, il limite l'usage de produits chimiques. Cela préserve l'équilibre fragile des écosystèmes locaux, protégeant ainsi la biodiversité et les espèces non ciblées, comme les pollinisateurs, des effets néfastes des pesticides. Ce choix de solutions écologiques reflète un respect profond des principes de durabilité environnementale.
Enfin, l’arrêté met en lumière une responsabilité collective. Chacun, qu’il soit particulier, collectivité locale ou gestionnaire de forêt, doit prendre des mesures pour protéger son environnement et ses concitoyens. Cet appel à une gestion collaborative montre qu'il ne s'agit pas simplement d'une question individuelle, mais d'un effort commun pour contenir efficacement la prolifération des chenilles processionnaires. Chaque acteur joue un rôle dans cette chaîne de protection, et seul un engagement collectif permettra de réduire significativement les risques associés à ces nuisibles.
Étapes à suivre si vous détectez des chenilles processionnaires sur votre terrain
Les sanctions pour non-respect des obligations de lutte contre la chenille processionnaire du pin varient en fonction des arrêtés préfectoraux en vigueur dans chaque département.
Amende administrative :Le montant peut varier selon les départements, mais il s'agit généralement d'une amende forfaitaire administrative prévue par les réglementations locales. Les amendes peuvent aller jusqu'à 750 € pour une contravention de 4e classe.
Mise en demeure par la préfecture :Si le propriétaire ne respecte pas les obligations, la préfecture peut exiger la réalisation des travaux sous un délai donné.
À défaut, des interventions peuvent être réalisées d'office aux frais du contrevenant.
Responsabilité civile : Si un défaut de traitement entraîne un préjudice (par exemple, des réactions allergiques chez des tiers ou des dommages aux propriétés voisines), le responsable peut être poursuivi pour négligence.
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