En permaculture, chaque intervention doit favoriser des interactions positives. Les haies champêtres attirent les oiseaux insectivores ; les fleurs mellifères nourrissent les pollinisateurs et les auxiliaires ; les tas de bois et de pierres servent de refuge aux hérissons et carabes, redoutables prédateurs de limaces.
Les engrais bio, en nourrissant le sol sans l’appauvrir, renforcent naturellement la résistance des plantes contre les attaques. Un sol vivant abrite champignons, bactéries et microfaune qui participent à la santé générale du potager.
Avec le temps, ce réseau d’interactions devient plus stable, limitant les invasions et réduisant l’intervention humaine.